Ce n’est évidemment pas ici que vous entendrez contester le besoin de produits sans gluten, mais vous lirez sans doute que nous ne sommes que très modérément contents de voir un effet de mode (poussé par des personnalités du show business) plonger les demandes légitimes des intolérants au gluten dans le brouillard d’une publicité confuse et désordonnée.
C’est donc avec plaisir que j’ai lu un article joliment tourné sur le blog du Pharmachien (un pharmacien québecois installé à Montréal). Il remet les choses en place et rétablit l’équilibre entre mode et réalités.
Pour en finir avec la mode du sans gluten.
Le reste du site est aussi agréable et réjouissant.
Parfois, j’avoue que je suis un peu énervé par les excès de certains qui se lancent dans la mode du sans gluten. Au delà des malades coeliaques et des vrais intolérants au gluten, on commence à trouver de plus en plus de gens qui se découvrent mieux sans gluten.
Cette forme de régime « à la mode » est bonne pour l’élargissement de la distribution des produits gluten-free, mais c’est aussi mauvais pour le risque que cela fait courir d’une confusion dans notre pays où, alors que la maladie cœliaque n’est pas encore assez connue. Trop de gens commencent à penser que ce n’est qu’un régime de plus (il n’est qu’à regarder les réactions de certains serveurs dans les brasseries parisiennes).
C’est le cœur d’un article passionnant (pour ceux qui lisent l’anglais) que j’ai trouvé sur le site du Telegraph: The great gluten-free scam (la grande escroquerie du sans-gluten). Le titre est violent et pourtant il est approprié. Les arguments y sont multiples.
Espérons que cette mode que l’on retrouve chez bien des stars people (du tennis ou d’ailleurs) ne sera pas une raison de plus pour retarder la prise de conscience de notre pays en ce qui concerne la nécessité de prendre en charge correctement les gens qui sont intolérants au gluten. Nous avons du retard par rapport à d’autres pays.
Tribulations d'un couple gluten free