Férue d’alpinisme, d’altitude et d’Himalaya, je me réjouissais de ce séjour au Bhoutan. La nature et les visites de monastères ont été à la hauteur des espérances et je suis effectivement revenue en total décalage avec notre mode de vie occidental tant les Bhoutanais sont sereins.
J’ai par contre souffert de l’alimentation disponible localement. Viandes et légumes sont en sauce ou sont marinés avec de la sauce soja, ennemie bien connue des intolérants au gluten, voire avec de ‘l »oyster sauce », qui contient de l’amidon de blé.
Les piments qui baignent dans le fromage fondu et que les locaux adorent risquent de risquer un autre choc, genre celui subi par le capitaine Haddock dans Tintin au Tibet…
Les repas pris ‘en route’ dans des restaurants pour touristes présentent des buffets avec des plats préparés et ce menu n’a pu être modifié. Même lors d’un buffet d’un hôtel 5 étoiles, je n’ai pu manger que des crudités, quelques asperges cuites au beurre et… évidemment, le riz rouge produit localement.
Le riz, c’est aussi ce qu’avait prévu le cuisinier du trek, paraît-il familier avec la cuisine sans gluten: riz le matin, riz le midi et riz le soir… Le rêve, en quelque sorte !
Une bonne part de mon bagage était heureusement constituée de produits sas gluten emmenés de France: de quoi prendre un petit déjeuner ainsi que quelques biscuits pour manger en route, surtout lors d’une longue journée de marche.
Conclusion : le pays vaut le détour mais partez « équipé(e) », le sac plein de produits sans gluten pour pallier l’insuffisance des denrées disponibles localement.
Plus d’images de ce trek du Jomolhari au Bhoutan sur www.ice-altitude.com.