Si vous vous intéressez à la maladie cœliaque, il n’y a sans doute pas besoin de vous expliquer à quel point nos intestins sont au centre de beaucoup de notre santé. Vous avez certainement aussi déjà entendu que la flore intestinale (aujourd’hui, on dit plutôt « le microbiote intestinal ») est un sujet de recherche très active ces dernières années.
Ce que vous ne savez peut-être pas est que vous pouvez participer personnellement à cette recherche en faisant… un don selles (ou un don financier). Les chercheurs ont besoin de pas moins de 100.000 participants majeurs et résidant en France métropolitaine. Vous pouvez en faire partie, puisqu’il s’agira de personnes aussi bien en bonne santé que malades (les scientifiques aiment bien faire des comparaisons…).
En vous rendant sur le site web, vous n’aurez qu’à prendre une minute pour vous inscrire : Le French Gut.
Vos étapes seront ensuite :
- un court questionnaire (pour vérifier l’éligibilité)
- la lecture d’une note d’information
- une signature (consentement)
- un questionnaire sur votre santé et vos habitudes alimentaires (là, prenez votre temps ; c’est détaillé).
- un don de selles (très simple, évidemment indolore, fait à la maison et qui ressemble beaucoup à l’équivalent dans la recherche du cancer du côlon).
Aucune excuse pour ne pas participer ! (et mieux : invitez vos amis à participer)
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J’avoue que jusqu’à aujourd’hui je ne connaissais pas l’histoire de la découverte de la maladie cœliaque. Je suis tombé sur un long article (en anglais) qui explique comment une famine en 1944-45 aux Pays Bas a protégé des enfants qui étaient atteints d’une maladie encore inconnue, incomprise et sans remède. Comment un médecin hollandais, Willem-Karel Dicke, particulièrement attentif (et aidé par des événements particulièrement tragiques) a été capable d’obtenir les premiers résultats qui ont associé maladie cœliaque et gluten.
L’article « How a WWII famine helped solve a 2000-year-old major medical mystery » est en anglais, mais avec l’aide de Google Translate vous aurez une version française passable Comment une famine de la Seconde Guerre Mondiale a aidé à résoudre un mystère médical majeur vieux de 2000 ans. Vous y apprendrez pourquoi on a pu imaginer que les bananes soignaient la maladie cœliaque (elles ne font rien, mais elles ne contiennent pas de gluten).
Vous vous souvenez certainement avoir lu ici et ailleurs à propos de la boutique parisienne de Clémentine Oliver qui nous faisait partager sa passion (familiale ?) pour le pain et les gourmandises sans gluten.
La passage de la Covid-19 avait été meurtrier pour bon nombre de telles petites maisons au service des intolérants au gluten. Clémentine Oliver, comme beaucoup, avait dû fermer les portes en attendant des jours meilleurs. C’est donc maintenant qu’elle a choisi de se relancer progressivement.
Aujourd’hui, non seulement les commandes en ligne sont possibles mais les livraisons sont possibles partout en France (enlèvement du colis le jeudi après-midi par Chronopost, juste à temps pour un petit bonheur du weekend, tous les weekends).
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Les confinements successifs et la fermeture des frontières à la plupart des touristes a été très violente pour certains de nos fournisseurs sans-gluten préférés.
A Paris, ont ainsi disparu coup-sur-coup :
- Helmut Newcake,
- Le magasin de Clémentine Oliver.
Le coup le plus violent a sans doute été porté par la chute du tourisme qui a retiré la clientèle internationale de l’un, et la clientèle des hôteliers qui faisaient vivre l’autre.
Aucun doute, il n’y a pas qu’à Paris que de telle adresses de référence pour tous les cœliaques ont défailli. N’hésitez pas à recommander ci-dessous ceux qui survivent et doivent être épaulés et ceux qui, courageusement, lancent une nouvelle boutique.
Abordons aujourd’hui un sujet qui reste souvent un peu en marge des discussions sur comment éviter de manger involontairement du gluten : la contamination secondaire par l’intermédiaire d’un baiser (ou d’un « gros patin baveux »).
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Tribulations d'un couple gluten free
